Le bijou qui rajeunit enfin la perle !

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La perle d’Allah, la plus grosse perle du monde

Il y a peu encore, la perle d’Allah était la plus grosse perle jamais découverte par l’homme. Et bien qu’elle ait été depuis surpassée en taille par la découverte, en 2016, de la perle de Puerto Princesa, la perle d’Allah continue de fasciner le monde entier. 

Nous allons retracer ici l’histoire de cette perle prodigieuse, de sa découverte jusqu’à nos jours, afin de faire la lumière sur ce miracle de la nature. 

La découverte de la perle d’Allah :

On l’appelle parfois la perle de Lao Tseu, du nom du père du Taoïsme chinois : la perle d’Allah fut découverte aux abords des côtes de l’île de Palawan, près des Philippines dans les années 1930. L’histoire raconte que celui qui la vit en premier mourut étouffé par l’énorme mollusque dont il essayait de dérober le contenu. Ce mollusque, de l’espèce des tridacna gigas clam (ou bénitier), avait-il quelque chose à cacher ? 

C’est ce que l’on pourrait penser, en songeant que c’est au moment où le pêcheur malheureux fut sorti de l’eau que l’on découvrit l’énorme perle. L’émir de l’île, chef indigène des Dayaks, sans doute subjugué par l’énormité de la perle découverte, lui donna le nom de perle d’Allah, expliquant son choix par la ressemblance de cette dernière avec un visage humain surmonté d’un turban musulman. 

Le long voyage de la perle d’Allah

À peine cinq ans plus tard, un certain Wilburn Dowell Cobb, archéologue américain, se rend sur l’île de Palawan. Un périple qui, pensons-nous, n’a pas du tout pris les contours qu’il imaginait puisque pendant sa présence, le fils de l’émir, celui qui avait baptisé la perle de son nom actuel, contracte la malaria. L’archéologue parvient à lui sauver la vie, et reçoit, en récompense, la perle d’Allah

De retour aux États-Unis, Wilburn Dowell Cobb s’empresse de la faire estimer, auprès du conservateur du musée américain d’histoire naturelle, un certain Roy Waldo Miner. La perle d’Allah pèse alors 128000 grains, soit 6,4 kilogrammes, pour une longueur de 23 centimètres. 

Cependant une estimation parfaite était alors impossible, puisque les techniques de l’époque ne permettaient pas encore de dater une telle perle, notamment en raison du manque d’information sur la croissance des palourdes de ce type. Wilburn Dowell Cobb avait donc entre les mains un trésor inestimable, au sens propre du terme ! 

Un représentant de Lao Tseu veut acheter la perle d’Allah

Quelques années plus tard, tandis que Cobb continue de publier dans quelques revues scientifiques des articles sur son trésor à la valeur indéfinissable, il reçoit la visite d’un singulier personnage. Monsieur Lee, de nationalité chinoise. Ce dernier se propose de racheter la perle. Outre un chèque de 3,5 millions de dollars, celui-ci tente de faire valoir l’appartenance de la perle d’Allah au mouvement taoïste. 

Ce serait en effet Lao Tseu lui-même, un sage contemporain de Confucius érigé en divinité taoïste, qui aurait fait graver son propre visage aux côtés de ceux de Bouddha et de Confucius dans la perle, ce afin d’apporter harmonie et amour à la Terre entière. Cobb refuse, et plus personne n’entend jamais parler de Monsieur Lee. Et si l’on a même oublié jusqu’à l’existence de ce dernier, la perle est désormais toutefois marquée par son passage, puisque c’est depuis ce moment que le pseudonyme « perle de Lao Tseu » lui a été attribué. 

Le destin de la plus grosse perle du monde après le décès de son propriétaire 

Visiblement, Cobb ne devint jamais richissime grâce à sa propriété singulière. Mais à père avare, fils prodigue, comme on dit. À sa mort en 1980, ses héritiers vendent la perle d’Allah à des bijoutiers américains du nom de Peter Hoffman et Victor Barbish. Montant de la transaction : deux cent mille dollars. Une broutille quand on sait que sa dernière évaluation en date, en 2006, était de 61 850 000 dollars américains.

Aujourd’hui, de nombreuses copies de la perle d’Allah sont exposées dans divers musées du monde, aussi pourrez-vous peut-être en admirer une. Cependant, vous ne verrez sans doute jamais la vraie, puisque cette dernière est pour l’instant conservée dans un lieu tenu secret, et connu de son seul propriétaire. 

Ainsi, quoique la perle d’Allah ne soit plus techniquement la perle la plus grosse du monde, elle n’a pas encore dévoilé tous ses secrets.